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Silence


Je vois tant de chevaux qui crient en silence, de tout leur être. A qui prend le temps de les écouter, ils réclament ce qui leur est dû par nature: la nécessité viscérale du mouvement, la possibilité de fuir la pression de celui qui veut soumettre par la force, le besoin de vivre en troupeau et d’y trouver sa place.

En cela, le Cheval renvoie l’humain à lui-même.

A celui qui a le courage de sentir la Vie à ses côtés, il l’invite à s’éloigner de ses convictions sur lui-même et le monde. Dans la générosité de sa présence, l’humain peut sortir du figement dans lequel il s’est plongé par le biais de son éducation et de ses expériences; il peut désapprendre les mécanismes dans lesquels il s’est enfermé pour survivre. Le Cheval lui montre le chemin qui lui est naturel, il lui inspire l’audace d’agir pour reconquérir sa liberté.


Peinture: Edgar Ende

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